dimanche 3 novembre 2013

Le Chrysope

I.                   Le Chrysope

a.      Définition d’un Chrysope


Le Chrysope se reproduit trois fois après l’hivernage (après Mars) puis en septembre, les adultes migrent pour hiverner sur des sites d’hivernage soit naturels, soit humain et entrent en diapause. Il s resterons dans ces sites d’hivernage jusque Mars prochain où il y a la migration des adultes. Ils se réveillent dès les 10°C. L’adulte est surtout crépusculaires voir nocturne.
Sa nourriture : nectar, pollen, thrips, cochenilles, pucerons, lépidoptères, aleurodes.
On reconnait les Chrysopes grâce aux critères suivants :
- de 20 à 40mm
- corps vert parfois bleuté ou grisé
- quatre ailes fortement nervurées vert transparent
- l’œuf est isolé au bout d’un fin pédicelle (une femelle bien nourrie produit jusqu’à 400 œufs par jour)

Les boites pour héberger les adultes l’hiver que proposent les spécialistes sont faites de pin non traité, non vernis inspirées des ruches de 40x30x24cm pouvant accueillir jusqu'à 400 individus si elles sont mise en place dès août. La face est composée d’une planche trouée d’orifices d’un cm de 30x40cm appelée ouvrant mise en retrait de 5cm du bord de la boîte. Dans ces boites, on insère de la paille de blé. La boite se dispose en hauteur.

b.     Cycle de vie du Chrysope


Les lâchers habituels issus d’élevage ne permettent pas d’établir à long terme une population de chrysopes. Il faudrait dans une dimension utopique, que les populations aborigènes se stabilisent et soient favorisées par la mise en place de boites d’hivernage et de bandes fleuries. La mise en place de haies par exemple où ils se réfugient dans les feuilles persistantes (houx, lierre) ou des feuilles mortes enroulées sur elles-mêmes (charme, hêtre) ainsi qu’insérer des noisetiers ou autre espèces aux essences fleurissant précocement pour nourrir grâce au pollen les adultes se réactivant et enfin des rosacées ou des bouleaux, aulnes… Ces arbres serviront également de support de ponte.

II.               Action du ravageurs et le plus de cet insecte auxiliaire

a.      Les dégâts des pucerons


Le pucerons est un insecte piqueur-suceur. Une fois la sève aspirée, la plante se flétrie,  s’affaiblie et entrave la croissance.
§  Déformations des feuilles : enroulements, crispations, cloquages, boursouflures, recroquevillements ; chute.
§  Sur rameaux : courbures, rabougrissement, entre-nœuds courts.
§  Avortement de la floraison.
§  Fruits bosselés et petits (Puceron cendré du pommier).
§  Chancres sur parties ligneuses (puceron lanigère).
§  Galles faisant office d’abris larvaires sur les feuilles, les limbes et les pétioles (pucerons divers du peuplier), les rameaux (chermès des conifères).
§  Sur les denrées stockées (bulbes, oignons d’espèces florales ou potagères, semence de pommes de terre etc.) : altérations des organes de conservation et de leur faculté germinative, jeunes pousses chétives, mal formées

Sa piqûre entraine également des malformations. De plus, il dépose du miellat qui attire la fumagine(stoppe la photosynthèse), et fait un effet « coup de soleil » en cas de canicule.

b.     La pollinisation


En plus de ces actions contre les bio-agresseurs, le Chrysopes sont des insectes pollinisateurs, ils consomment du pollen et du nectar mais ils butinent aussi le miellat de pucerons et pondent à proximité. Les adultes consomment également des spores de champignons. Ainsi, cet insecte « parfait » joue un rôle important dans les cultures.

III.            Les moyens de lutte



Ses larves utilisent leurs forte mandibules caractéristiques en forme de pinces, elles saisissent leurs proies, les paralysent avec leur venin, et aspirent le contenu. Elles s’attaquent à de tout petits arthropodes à corps mou parmi lesquels les larves et/ou œufs de : lépidoptères, cochenilles, pucerons, thrips et aleurodes.

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